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Réfugiés

Des soldats tchèques, slovaques, slovènes, serbes ou ukrainiens faits prisonniers par les Russes n’hésitent pas, eux non plus, à former des légions auxiliaires de l’armée russe (l’une d'elles sera utilisée par les généraux russes blancs durant la guerre civile russe, reculera vers l’est jusqu’à Vladivostok et ne sera rapatriée par la voie des mers qu’en 1924).

En France, les Austro-Allemands doivent se rendre dans des centres de refuge. Même si l’on ne peut parler alors de véritable internement, les conditions d’hébergement y sont des plus élémentaires. Les Allemands et les Autrichiens présents en Belgique sont obligés de partir en catastrophe : rassemblés au Cirque royal.

Il existait donc environ 70 camps de prisonniers civils en France, tout comme il en existait aussi en Allemagne pour les civils français capturés lors des avancées allemandes dans le Nord de la France. Chaque camp était très spécialisé, des camps étaient réservés aux alsaciens lorrains, d’autres aux austro-hongrois, avec des degrés de sévérité différents. Le camp de l’Ile d’Yeu semble être l’un des plus répressifs et enfermait des allemands ou austro-hongrois suspects. Côté allemand le fort de Sedan a causé la mort de nombreux français.

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